Patrice
Ducrou - Ecole Louis-Babin - 91180
Saint-Germain-lès-Arpajon - Email perso : patoulis@wanadoo.fr - Email classe
: babin@ifrance.com - Email école :
louis.Babin91@wanadoo.fr
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Je suis directeur d'une école 8
classes en Essonne (zone rurbaine).
J'essaie de fonctionner en
pédagogie Freinet depuis deux ans, après
quinze ans de recherches, d'essais, d'avancées, de
reculs dans divers domaines...
J'ai tout d'abord entendu parler des
arbres de connaissances au travers d'expériences
menées dans divers endroits (écoles, mais
aussi quartiers...)
Je me suis documenté sur Ginko,
mais ai été vite bloqué par le
coût.
Suite à une collaboration et des
contacts avec Florence St Luc de l'IVEM (Groupe freinet du
Var) , j'ai commencé à développer des
brevets de connaissance dans ma classe (tout d'abord en
français et maths, puis au travers d'ateliers et de
contenus proposés et pris en charge par les enfants:
brevet de magicien, de footballeur, de comédien,
d'informaticien ...)
J'ai réalisé un arbre -
papier au fond de la classe.
Chaque branche représente une discipline et
possède des ramifications en fonction des
activités. Les enfants inscrivent leur nom sur chaque
feuille représentant le brevet passé. L'arbre
change donc régulièrement de forme. Cet arbre
est bien-sûr utilisé comme source d'aide pour
les enfants qui cherchent de l'aide sur des brevets qui leur
posent problème, en voyant les noms des camarades qui
l'ont obtenu et qu'ils choisissent.
Cet arbre, pour l'instant, cristallise
"la mouvance générale" du groupe, avec des
branches plus ou moins chargées...
Je suis preneur de tout pour faire
évoluer son utilisation: échanges de
compétences, marché des
connaissances...
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autres mess de l'auteur
|
Christian Laffely - Suisse -
claffely@vtx.ch
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J'ai 46 ans, marié à
Katherin, père de 3 enfants de 11 ( Grégoire
), 15 (Xénia ) et 18 ( Sophie ).
J'enseigne depuis environ 27 ans avec un
12 ans comme responsable d'une école d'enseignement
spécialisé : contact avec les parents, les
organismes placeurs ( médecins, écoles,
parents, etc ), gestion des réunions de
synthèse avec les parents en collaboration avec un
médecin pédopsychiatre, un psychologue et
l'enseignant de chaque enfant.
Depuis 2 ans, j'ai repris l'enseignement,
d'abord à temps partiel et depuis maintenant un peu
plus d'une année à plein temps. Je suis revenu
à mes premiers amours et particulièrement
à la pédagogie que j'avais naguère
utilisé : la pédagogie
Freinet.
Il est vrai que je ne suis pas un
doctrinaire et que je cherche avant tout à
créer dans la classe ( un groupe de 7 jeunes de 14-15
ans, 2 filles et 5 garçons ), un climat de confiance,
d'écoute mutuelle et de
coopération.
L'année dernière,
malgré un projet des plus intéressants (
coopérative scolaire autour d'une activité
jardin ) j'ai été confronté à de
nombreux problèmes de violence, de gestion de
conflits et surtout d'insécurité de la part de
jeunes se trouvant dans le groupe. Il est vrai qu'il a fallu
"assuré" et que mes beaux idéaux
pédagogiques en ont pris un vilain coup.
Depuis août de cette année
de lieu de travail et je dois dire que la pédagogie
qui permet à chaque jeune de se responsabilisé
a pu à nouveau être mise en place.
Nous commençons la matinée
par un moment d'échange ( variable en fonction des
désirs et de nos souhaits).
Nous avons en commun établi un
plan de travail. La première partie est
consacrée à une activité tirée
de pédagogie instrumentale de Feuerstein : "une
minute on réfléchit...", moment où les
jeunes par groupes ou individuellement progressent dans les
fiches de travail de Feuerstein. Ils apprécient ce
moment et après avoir fait des hypothèses
mettent en place des stratégies de
travail.
La deuxième partie de la
matinée est consacrée aux activités de
français, de math selon les programmes et
progressions individuelles de chacun. Après la
récréation, nous travaillons sur les 3
ordinateurs mac intosh de la classe en progressant soirt
à des textes libres, des jeux , des activités
de recherches et autres.
Petit à petit les jeunes
deviennent plus autonomes dans leur travail.
Voilà quelques pistes pour me
présenter un peu plus et faire connaissance dans cet
échange entre collègues
coopérateurs.
Concernant les arbres, nous avons eu une première réunion
dans le cadre de la Fondation dans laquelle je travaille.
Michel Authier a été brillant et nous allons
démarrer quelque chose dans le cadre de l'institution
dans laquelle je me trouve. Nous allons vraisemblablement
faire l'acquisition du logiciel Gingo mais en attendant, et
cela est important nous échangeons avec les jeunes de
ma classe sur leurs connaissances.
Nous avons prévu de faire un
arbre mural entre les 2 classes
qui travaillons ensemble, mais une
question se pose et j'aimerai bien échanger à
ce sujet :
au moment où j'ai parlé
pour la première fois à mes
élèves des arbres, nous avons parlé de
leurs talents à chacun et chacun à réaliser son propre arbre.
Aurait-il mieux valu tout de suite partir sur un arbre
commun ? je m'interroge...et
aimerai bien vous lire à ce sujet.
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autres
mess de l'auteur
|
Catherine MAGOS
olivier.magos@swing.be
Je travaille depuis 10 ans dans une
école freinet en Belgique. J'ai une classe de
3ème année (CE2).
Cette proposition de réflexion
commune autour des arbres de connaisssance papier
m'intéresse beaucoup; en effet, cela fait un certain
temps que j'y réfléchis en tenant compte de
certains paramètres et notamment
celui-ci:
comment rendre ces arbres faciles
d'utilisation dans notre pratique quotidienne
?
Je constate en lisant plusieurs
expériences relatées dans Acacia que la
gestion (informatique)est parfois très
lourde...
Je suis prête à y
réfléchir avec ceux qui le
souhaitent.
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autres
mess de l'auteur
|
Marc Quendez,
marc.quendez@infonie.fr -
Chézy-en-Orxois, 02 810, France. Tel et Fax:
03.23.71.45.66 - Instituteur, Ecole Publique du Village St
Martin, 02 400, Château-Thierry -
ecole.martin@infonie.fr - Correspondant Internet pour
l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne de
l'Aisne.
J'ai pris la direction d'une petite
école de Château-Thierry il y a deux ans. 5
classes dont une CLIS (enfants de 10-12 ans). Le poste de
CLIS n'étant pas pourvu par un maître
spécialisé, je m'occupe de cette classe afin
d'y apporter la stabilité nécessaire (et
être un peu tranquille dans l'école!), le PE2
qui y est nommé chaque année,provisoirement,
n'y voit, jusque là, aucune objection (plutôt
ouf! semble-t-il crier)!
La dynamique des "brevets" que j'avais
l'habitude d'impulser dans mes classes et qui permettait un
réel échange de savoir ( individu, groupe ou
classe qui préparait une épreuve "brevet" que
chacun pouvait ensuite "passer" quand il se sentait pret )
avait besoin d'être attisée : effectif trop
restreint, estime de soi défaillant,
...,difficultés à vivre en groupe lorsque l'on
traîne trop de problèmes.
En septembre, avec la
perspective (si un maître spécialisé ne
demande pas le poste!) de suivre, l'an prochain, 5 des 8
enfants présents cette année, j'ai
lancé l'idée de noter les différents
brevets sur un tableau, avec l'idée de rendre visible
les ressources de la classe. Deux enfants ont repris cette
idée à leur compte et ont
réalisé un "arbre tableau" (image
présente dans l'air de la classe suite à des
travaux sur les arbres et les arbres
généalogiques) sur lequel ils comptent
afficher les savoirs. Si l'arbre
est bien présent, les fruits ont bien du mal à
y pousser: les préoccupations essentielles,
après deux mois de classe, ne sont pas encore
vraiment dirigées vers les apprentissages!
Afin de d'attiser ce démarrage un
peu poussif, je proposerai dès lundi, la confection
d'arbres individuels (sans doute aurai-je dû commencer
par cela?). A suivre donc et au plaisir de vous
lire.-
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autres mess de
l'auteur
|
Marguerite
VIGNE - CE1 - 91140 Villebon sur Yvette.- GD 91 -
Chantier maths - margueritev@wanadoo.fr
J'ai lancé cette année un
arbre papier qui décore les murs de la
classe!!!
Sur cet arbre, apparaissent les brevets
du CE1. Les enfants passent les brevets à leur
rythme, quand ils sont prêts. Comme ils sont jeunes,
je mets dans leur pochette brevets en cours, les brevets
pour lesquels, ils ont fait des entraînements au
travers des fichiers PEMF ou d'autres outils...
Quand un enfant a une réusite, il
va inscrire son nom dans la case correspondante. J'ai mis ce
système en place afin de permette aux enfants de voir
qui peut être ressource. Pour le moment ils ont du mal
à se servir de cet outil, et je cherche comment
donner aux arbres une réalité plus vivante
dans la classe. Les enfants apprécient de voir leur
nom se répandre sur l'arbre. Un autre arbre celui des
brevets de la classe, s'enrichie au fur et à
mesure,des brevets proposés par les enfants lors des
marchés des connaissances. Ces marchés
plaisent beaucoup et les enfants commencent à
être plus nombreux à proposer des savoirs
divers et variés. Je cherche comment
matérialiser d'autres connaissances de la classe
celle que l'on dit mais qui ne gardent pas de traces.
Voilà où j'en suis.
Un arbre personnel j'aimerai mais
comment gérer au CE1?
Marguerite Vigne
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autres
mess de l'auteur
|
Patrick STUBBE (Be)
Je suis membre du Mouvement Freinet
BelgeNéerlandopone (depuis sa naissance en
1980).
Après une carrière assez
complexe (chez nous on dit: 12 boulots et 13 accidents...)
je fonctionne comme conseiller pédagogique des
écoles "alternatives" (Freinet & projets
d'école autogestionnaire - education par projets ...)
du réseau d'écoles de l'Etat
(Communauté Flamande). Je ne vous explique pas
comment ca se fait chez nous, mais dans notre région
nous sommes qqs 35 écoles Freinet, gerées par
ou bien les parents et les enseignants, des communes ou
(comme dans ma situation) le réseau de la
Communauté Flamande.
Chez nous en Flandre, les arbres de
conaissance sont ignorées totalement. Je crains que
nous sommes au maximum 2 qui en ont une petite idée.
L'idée aurait même pas mal de problèmes
car nous ne connaissons du tout pas les "brevets" des
classes Freinet.
La PF nous est arrivé par les
écrits de F.Oury& Vasquez. Il y a peu de gens qui
se sont informés sur la situation Francaise, qui ont
lus d'autres sources. De là les ceintures judo de
Oury étaient la façon de présenter les
developements des enfants...
On a quitté cette pratique des
ceintures depuis pas mal de temps mais on ne les a pas
remplaçées par des autres outils.
Personellement, j'ai cru que c'étais faux.
Depuis nos nouvelles curricula qui
suivent les idées progressistes des
néo-cognitivistes constructivistes, on nous oblige de développer des
systèmes dans lesquelles on "démontre" qu'on
suive toutes les enfants d'assez prêt. Dans notre nouveau système ce n'est plus
l'enfant qui doit prouver qu'il a atteint un certain
nouveau, c'est l'enseignant, c'est l'équipe des
enseignants d'une école qui doit prouver que la
majorité de ses élèves ont atteint un
niveau (des "termes finales"). Ils nous sont proposés
des systèmes de suivie commerciales qui ne servent
qu'a tester les enfants, de remplir des statistiques,
...
Dans le mouvement Freinet nous cherchons
des stratégies differents qui soutiennent des
pratiques basées sur une didactique de
compètence et de collaboration coopérative. De
là tout mon intérêt pour le projet
Accacia.
Patrick Stubbe
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|
Patrick
GALLAND - La Fourmilière - Classe
Unique Coopérative - F-86150 MOUSSAC - tél 05
49 48 77 67 - fax 05 49 48 77 41 -
ec-moussac@cg86.fr - site :
http://www.marelle
Je lis tous vos messages, en zappant
fissa, et je constate ainsi la grande diversité de
nouzôtres, et la multiplicité des
interprétations et des mises en oeuvre de ces fameux
AdC...
Donc, présentation rapide : j'ai
le plaisir de m'occuper de la classe unique de Moussac sur
Vienne depuis septembre 1996, d'avoir succédé
à Bernard Collot et de pouvoir développer tout
un tas d'actions dans et hors école, dans les
domaines de la communication, du partenariat
Elus-Parents-Enfants-Enseignants, dans le Réseau
d'Ecoles Rurales Vienne-Gartempe, ... et de la musique pour
tous.
Les AdC, c'est Bernard qui m'a
branché dessus et j'ai foncé assez vite en
percevant l'adéquation de cet outil de formation, de
co-formation, avec le concept d'Espace Educatif Permanent,
concept éthiquement pertinent avec l'Education
Populaire, dont je suis imprégné en tant que
praticien-chercheur au sein de l'ICEM-Pédagogie
Freinet.
Cependant, je n'ai jamais
été fervent applicationniste des Techniques
Freinet de Pédagogie Institutionnelle, et j'ai
très peu utilisé les ceintures, brevets, feux
tricolores, histogrammes et autres évaluations, ou
alors à ma sauce, et toujours dans l'objectif d'une
auto-formation non compétitive.
Mes différentes recherches m'ont
toujours conduites à constater que la meilleure
évaluation était l'attention qu'on pouvait
porter aux enfants lors de la phase d'apprentissage, de
tâtonnement, qu'il était bien plus
révélateur et formateur d'observer la phase
d'élaboration d'un projet personnel ou semi-collectif
que l'aboutissement proprement dit, le "produit fini", la
"trace écrite", ne servant finalement pas à
son producteur, sauf à une gratification de son ego,
plus ou moins durable, peut-être, et destinée
aux parents, au maître, à l'inspecteur,
à la boulangère, bref...
Et voilà les AdC qui viennent
précisément donner un sens à la
reconnaissance d'un savoir, savoir être, savoir faire,
mis au service d'une communauté, permettant à
chaque individu de "montrer" et d'être ainsi reconnu,
non-jugé, intégré, de participer
à une entreprise collective, et surtout de voir ses
compétences non-scolaires valorisées autant
que tous les savoirs encyclopédiques et
savants.
Je me suis lancé, sans Gingo, dans
la construction d'AdC papier, les enfants ont écrit
de longues listes de "Je sais faire", ensemble nous avons
défini des "brevets", une procédure de
dépôt de ces brevets, et puis nous nous sommes
rendus compte que la chose devenait de plus en plus complexe
et lourde à gérer, nous avons dû
limiter, ajuster, et finalement nous rendre compte qu'il
nous fallait l'outil informatique pour aller plus loin et
plus librement grâce à l'anonymat possible, eh
oui !, sacrée question, ça...
A ce jour, nous en sommes là.
En tant que Réseau d'Ecoles
Rurales, nous avons répondu très favorablement
et officiellement à un "appel à
intérêt à l'installation des AdC"
lancé par la Région Poitou-Charentes, et
susceptible de financement public à condition
d'inscrire cette dynamique au minimum à
l'échelle de plusieurs villages... Des séances
de travail ont bien eu lieu, mais la chose n'avance pas :
ignorance, réticence, peur du gadget,
non-perception... ou perception du caractère
réellement révolutionnaire de cet outil
?
En tout cas, je ne
désespère pas ! Si je trouvais les 5 000 F
pour l'offre de Trivium, je foncerais, mais l'homme a aussi
ses limites, je ne peux pas tout faire, et je viens de
conclure mon second divorce, bon... et je reconstruis une
nouvelle vie que j'ai envie de préserver un peu,
égoïste ?
Mais je suis très heureux de
participer à cette réflexion, ce chantier sur
les AdC et j'espère qu'on pourra se rencontrer
"physiquement" pour parfaire cette construction virtuelle,
fabuleuse elle aussi, si on réfléchit 30
secondes à l'existence d'Internet...
A suivre, et soyez sûrs que je ne
manque aucun de vos précieux écrits que je
place systématiquement dans un dossier pour les lire
quand je n'ai pas le temps de le faire de suite...
En vous écrivant, voilà
Jonathan (enfant en "échec" arrivé à
Moussac il y a 2 mois, complètement ascolaire) qui
m'apporte le gâteau au chocolat qu'il vient de
confectionner à l'atelier cuisine : je vous garantis
qu'il sent bon, et qu'il fera bon le partager cet
après-midi...
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LISTE
|
Patrick Carpentier IME Péronne,
IDEM80
Avec du retard, voici ma
présentation Je suis enseignant
spécialisé maître E . Jusqu'à la
fin juiin 1999, j'étais en poste en CPa à
Villers Bretonneux dans la Somme, mais depuis septembre, je
suis parti travailler comme directeur pédagogique en
IM à Péronne dans la Somme. Actuellement, je
suis déchargé de classe.
Auparavant, j'utilisais le système
des ceintures de la PI. Mais cela me posais question dans la
mesure où je trouve le système relativement
rigide, ce qui fait que ces 2 ou 3 dernières
années, je m'en suis éloigné.
D'un autre côté, moi qui
suis allergique à l'évaluation , j'en avais
paradoxalement besoin pour communiquer les progrès
des élèves que voyais à mes
collègues (j'ai fonctionné an classe
d'adaptation ouverte).
De plus je voulais absolument que
l'opinion que le collègues et les enfants avaient de
leurs compétences redeviennent positives. Cela m'a
amené , à la suite d'articles dans
coopération, à me pencher sur la construction
d'arbre de connaissance papier. Je voulais aussi trouver un
moyen de remplacer le sempiternel bulletin, livret de
compétence, (quel que soit nom qui lui est
donné).
L'an dernier, en classe, nous avons
commencé à construire nos arbres de
connaissance papier au cours du dernier trimestre. Nous
avons commencé petitement, par des brevets de la vie
quotidienne, pas forcément par des compétences
scolaires. Là les enfants se sont aperçus que
certains savaient faire des choses (faire ses lacets par
exemple) alors que d'autres ne le savaient pas. Et ce
n'étaient pas toujours ceux qui étaient le
plus à l'aise scolairement parlant. A partir de
là nous nous avons commencé à mettre en
place une sorte de tutorat basé sur l'échange
de savoir.
Auparavant nous avions ce système
d'entraide (sous forme de chef d'équipe, ou de
référent par rapport aux ceintures). Puis
petit à petit nos arbres ont commencé à
pousser, les enfants ont vite apporté leur feuille au
tronc commun.
Cette démarche me semble vraiment
intéressante et transposable dans
l'établissement où je travaille (sur 115
jeunes, 75% ont des troubles du comportement, sont
complètement dévalorisés dans leur
image sociale, corporelle et scolaire. Je pense que les
arbres de co pourraient vraiment modifier la dynamique dans
la quelle sont enfermés jeunes, enseignants et
educateurs de l'établissement. Mais actuellement,
ça en est encore qu'à l'état
d'ébauche de projet.
En parallèle, je travaillais avec
l'association de parents d'élèves de la
communes dans l'objectif de promouvoir une pédagogie
différente, mettant en valeur les différentes
compétences des enfants par les arbres de
connaissance. Mais ce projet capote cette année par
manque de disponibilité de ma part et la nonn
implication de mes anciens collègues (alors que
ça me semble vraiment un instrument formidable comme
outil de suivi de l'élève par lui-même
et par son environnement familial !).
autre
mess de l'auteur
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LISTE
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Véronique Feutelais
- Ecole Romain Rolland - Logement
de fonction - 27000 Evreux - Tél/Fax/Rép : 02
32 33 16 65 - Fax : 02 32 62 08 04 - E-mail :
Veronique.Feutelais@wanadoo.fr
Je suis institutrice en CE2. Cela fait
trois ans que je travaille avec les enfants sur les brevets.
La première année, ce fut
une grande partie de création. Les enfants
cherchaient eux-mêmes les brevets qu'ils souhaitaient
passer : brevet d'horticulteur, brevet de
conférencier, portraitiste, dessinateur en bande
dessinée,.coureur endurant, reporter photographe,
journaliste, commerçant, .. Chaque année
d'autres brevets s'ajoutent avec des compétences en
grammaire, en conjugaison, calcul rapide, et d'autres :
vulcanologue, paléontologue... Les enfants
choisissent eux-mêmes les brevets qu'ils souhaitent
passer.
Hier, j'ai une élève qui a
trouvé nul les brevets que les copains avaient
inventés les autres années. Je lui ai dit
qu'elle pouvait elle aussi en proposer si elle le
souhaitait.
J'ai essayé une année de
mettre en place l'arbre des connaissances. Mais j'avais
commencé avant les brevets en notant les
compétences extra-scolaires des enfants.
C'était une ouverture, mais trop large. Si je
participe à cette liste, c'est certainement pour me
recentrer et comprendre comment vous utilisez les arbres
papier. J'ai déjà vu des exemples de Gingo.
Mais en attendant Gingo qui ne saurait tarder, il faut que
j'avance dans ma démarche.
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LISTE
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Christian Drevet
- La Vie de Bizonnes - 38690
Longechenal tél 04 76 55 96 31 -
Christian.Drevet@ac-grenoble.fr
.
.et puis pour les membres de la liste
arbres sur laquelle je cause pour la première fois
:
Longechenal : petit village du
département de l'Isère à quasi
égale distance de Grenoble et de Lyon. J'y suis
depuis plus de 13 ans dans une école à deux
classes : une classe maternelle, une classe primaire et j'ai
la classe primaire. Cette classe était
installée depuis 12 ans dans un
préfabriqué qui vient d'être
démonté aux normes amiantes (les gars avec les
masques et tout...).. à horizon de quelques mois se
profile une école neuve...
autres
mess de l'auteur
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